Roberto Hernández Montoya / Fuser News
Cet article est un hommage au film magistral Don´t look up.
Ne regardez pas les centaines de milliers de morts dues à l’abus d’opiacés pour engraisser une industrie pharmaceutique avide et irresponsable. Une partie du peuple marche comme des zombies dans les rues. L’opiacé fentanyl a tué plus que toutes les guerres dans lesquelles les États-Unis ont été impliqués. Il est bien pire que le coronavirus. Vous pouvez voir les zombies dans cette vidéo si vous n´êtes pas sensible aux images épouvantables. Michael Jackson, Whitney Houston, Prince, Chris Cornell.
Detroit est l’une des nombreuses villes fantômes
Ne regardez pas plus de 40 millions de pauvres et de misérables. Certains vivent sur les trottoirs, dans des tentes, sans services sanitaires, sous la neige, où des milliers se réveillent surgelés. Ou ils survivent dans des remorques, comme dans le film Nomadland. Je ne connais pas de pays du soi-disant tiers-monde où des choses comme ça se produisent. Du moins au Vénézuela, d’où je suis et où j’habite.
Ne regardez pas les ravages de la pire gestion mondiale de la peste du coronavirus, à laquelle seuls les riches peuvent se soigner. Très riches.
Ne regardez pas 20 millions de personnes qui ne veulent pas travailler pour un salaire de misère et sans droits fondamentaux comme les congés payés. C’est une grève inhabituelle, la soi-disante Grande Renonciation.
Ne regardez pas les fréquentes fusillades frénétiques, n´importe quand, n´importe où.
Ne regardez pas la violence raciste de la police. Ni la violence policière en général, brutale, meurtrière. Le mouvement Black Lives Matter est en conflit avec les Nazi Proud Boys, ce qui pourrait déboucher sur une jolie guerre civile dans un pays où il y a plus d’armes que d’habitants et des tensions sociales, raciales, économiques et politiques à revendre.
Ne regardez pas les milliers de suicides d’anciens soldats dus au stress post-traumatique, causé dans les interminables guerres impériales orwelliennes qu’ils entretiennent à travers le monde.
Ce sont des informations qui ne sont pas transmises par les médias, qui ne parlent que du Venezuela Russie. Russie Venezuela.
On ne parle pas de la ruine sanitaire, avec des épidémies d’obésité, de diabète, de maladies cardio-vasculaires, etc., causées par la malbouffe qui remplit les estomacs dès la naissance, car il est pratiquement interdit aux mères d’allaiter. Merci Nestlé.
L’Empire a sanctionné la planète, mais ce harcèlement, en plus d’être illégal, n’aboutit qu’à la misère et à la souffrance de toutes sortes partout. Elle provoque plutôt des alliances commerciales, industrielles et militaires pour résister à la fureur impériale.
Ne regardez pas l’État profond
Ne regardez pas les présidents de pacotille, qui heureusement ne gouvernent pas, car ce sont des marionnettes qui se limitent à lire un scénario dicté par l’État profond, une entité dystopique, kafkaïenne, qui est celle qui décide vraiment de tout.
Donc, et ceci est la partie la plus importante de cet article, ne regardez pas la menace continue d’apocalypse nucléaire sur des fronts de guerre itinérants. Aujourd’hui c´est l’Ukraine mais demain ce pourrait être Taïwan ou Timbuktu, parce qu’on ne sait jamais avec qui ils vont braquer leur regard.
Dois-je continuer ? Il le faut ? Dois-je parler aussi de l’émission hystérique et irresponsable de dollars par une Réserve fédérale délirante qui a déjà commencé à provoquer une catastrophe financière suicidaire et planétaire ? Est-ce que je dois parler aussi de la crise écologique, avec des milliers d’incendies de forêt, des ouragans de plus en plus violents, des tornades dévastatrices, des inondations terrifiantes, des effondrements de bâtiments et autres catastrophes ? Est-ce que je dois parler de la façon dont ils ont tyrannisé l’Europe au gré de leurs politiques paranoïaques, se ridiculisant en essayant de légitimer une mauviette comme Guaidó et ses 1600 voleurs ?
Dois-je continuer ? Je suis fatigué et toi ? Avant de dire au revoir : l’overdose de post-vérité ne nous permet pas de voir ni les États-Unis ni le Venezuela et nous conduit assez facilement à l’apocalypse nucléaire et, heureusement, il n’y aura plus d’historiens pour essayer d’expliquer cette méga bêtise. Dommage car c’est l’un des pays que j’aime et admire le plus.
